Qu’est ce que cela implique pour l’apiculteur ? :
- Il faut remplir des formulaires lors de chaque récolte, lors de l’envoi d’échantillon à l’analyse, tenir un registre de toutes les opérations, ...
- Il faut accepter d’avoir parfois un lot qui ne rentre pas dans les critères de qualité de notre label et ce miel ne pourra pas être vendu sous la marque « Perle du Terroir®»
- Il faut laisser l’accès de nos installations aux contrôleurs, ...
Qu’impose le cahier des charges ?
Voici quelques impositions du cahier des charges de Promiel, vous constaterez que c’est en fait tout ce que fait déjà un apiculteur soucieux de la qualité :
- Pour les ruches : cires renouvelées régulièrement, nombre de ruches en fonction de l’environnement, flore diversifiée autour du rucher, ...
- Pour la récolte : aucun traitement thérapeutique en présence de hausses, pas de répulsifs chimiques, pas de couvain dans les hausses, ...
- Pour l’extraction : à froid, avec filtration et décantation, stockage identifiable, ...
- Pour la traçabilité, la tenue d’un registre reprenant les fiches de récolte, de lots, la liste du matériel de miellerie, la fiche d’hivernage, ...
- Pour la vente, un miel tartinable et à faible granulosité dans des pots scellés, ...
Combien ça coûte ?
Il faut compter la cotisation Promiel : 50 € par an, qui inclut le coût de l’organisme indépendant de contrôle, le coût des analyses du miel
Les pots Samap (non obligatoires, mais conseillés) reviennent à environ 35 cents/pot et les étiquettes à environ 10 cents/pot
Qui peut s’y inscrire ?
L’association sans but lucratif Promiel est ouverte à tout apiculteur wallon
- soucieux de la qualité de sa production
- s’engageant à respecter le cahier des charges.